Nathalie de La Grandville cultive un nombre incalculable de paradoxes. Ceux-ci servent son besoin de s’exprimer par un procédé quasiment pictographique - un procédé qui non seulement n’exclut jamais la contradiction mais auraitpropension à la favoriser. La logique qu’elle revendique haut et fort, échappe à toute logique connue. Cela ne signifie pas un instant que ses compositions soient absurdes ou abandonnées au non-sens. Leur construction dépend plutôt d’un enchaînement de caractères figuraux, agencés dans le volume abstrait qui ne peut être reconstitué qu’au fond de l’œil de l’observateur. L’esquisse de ce récit n’est ni un conte ni une fable, mais une vision de caractère synthétique, qui ne se délivre qu’au sein d’une machination picturale, et rien que picturale. Gérard-Georges Lemaire, Paris Mars 1997.
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